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Aperçu sur les étapes d’intégration de la Gestion Durable des Terres et des Eaux dans les curricula de formation des écoles agropastorales au Mali

barrage de konledieba
La gestion durable des terres et des eaux permet de pérenniser les pratiques de gestion durable des terres et des eaux et de faire face aux effets des changements climatiques dans les milieux ruraux et par ricochet améliorer les conditions de vie des populations.

Introduction

La Gestion Durable des Terres et des Eaux (GDTE) est définie par TerrAfrica (2009) comme : approche favorisant l’« adoption de systèmes d’utilisation des terres qui, par la pratique d’une gestion appropriée, permettent aux utilisateurs d’optimiser les bénéfices économiques et sociaux de la terre (nourriture, eau, énergie, etc.), tout en maintenant ou en mettant en valeur les fonctions de soutien écologiques des ressources terrestres (terre, eau, biodiversité) » (TerrAfrica, 2009).

Il faudra noter que la gestion Durable des Terres et des Eaux aide :

  • à minimiser la dégradation des terres;
  • à réhabiliter les zones dégradées;
  • à assurer une utilisation optimale des ressources en terres pour les générations actuelles et futures

Tout d’abord, il est important de souligner qu’un curriculum consiste en un plan d’action qui s’inspire des valeurs qu’une société, une organisation ou une institution souhaite promouvoir. Le curriculum offre une vision d’ensemble, planifiée, structurée et cohérente des directives pédagogiques selon lesquelles il s’agit d’organiser et de gérer l’apprentissage en fonction des résultats attendus.

Il s’articule autour de six composantes :

  • les apprentissages à installer ;
  • les stratégies pédagogiques et les processus didactiques à mettre en œuvre ;
  • les supports didactiques (document, manuels, matériels…) ;
  • les contenus des matières ;
  • les résultats attendus et les modalités d’évaluation des apprenants ;
  • les modalités de gestion du curriculum (formation initiale, formation continue ou formation des formateurs, modalités de mise en œuvre…).

1. Étape d’intégration de la GTDE

Pour réussir la prise en compte de la dimension GDTE dans les curricula, il faut se conformer aux composantes ci-dessus citées tout en veillant sur le respect des étapes suivantes :

  • souligner dans le contexte la problématique de Gestion Durable des Terres et de l’Eau : les questions centrales à traiter sont les facteurs de dégradations des ressources (terres, eau) et leur conséquence. Il est également question ici d’analyser la place accordée à l’enseignement technique et professionnel au Mali ;
  • identifier les besoins des apprenants en matière de gestion durable des terres et de l’eau : besoins en termes de formation, de moyens (humain, matériel, financier) ;
  • identifier les besoins des acteurs ou organisations susceptibles d’employer dans le secteur de l’environnement notamment la gestion durable des terres pour des questions ;
  • définir une stratégie d’enseignement favorisant le développement des initiatives basée sur les bonnes pratiques GDTE ;
  • définir les pratiques sociales et coutumières en matière de gestion durable des terres et de l’eau ;
  • normer les pratiques GDTE en les inscrivant dans les curricula et programmes d’enseignement officiel.

2. Cadre conceptuel d’intégration de la dimension GDTE dans les curricula des écoles agro-sylvo-pastorales: Télécharger le tableau du Cadre conceptuel d’intégration de la dimension GDTE

3. Exercice pratique : Télécharger le fichier Excel de l’exercice pratique 

Conclusion

Cette intégration permettra de pérenniser les pratiques de gestion durable des terres et des eaux et de faire face aux effets des changements climatiques dans les milieux ruraux et par ricochet améliorer les conditions de vie des populations.

A Propos de l'Auteur
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Abdoulaye Sanogo
Dr. Abdoulaye SANOGO est chercheur et expert en planification au Groupe Scientifique de Recherche-GSR. Dr. Sanogo est contibuteur affilié à Hirondelle Magazine.

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